Quand à 50 ans l’arthrose de la hanche transforme la marche en défi quotidien
À 50 ans, Camélie B., secrétaire dans une PME à Gimel, une commune paisible à l’ouest de Lausanne, ressent chaque matin une douleur sourde à la hanche. Pendant des années, elle a mené une vie rythmée par le travail de bureau, les trajets en voiture, les repas sur le pouce et un quotidien bien rempli, mais sédentaire. Ce n’est que vers 45 ans, suite aux premiers effets de la ménopause : fatigue, prise de poids, troubles du sommeil qu’elle s’est décidée à intégrer un peu d’activité physique dans son quotidien. Trois joggings par semaine, un cours de Pilates, parfois une randonnée le week-end. Un changement salutaire qu’elle accueille avec enthousiasme… jusqu’à ce que son corps commence à se manifester.
Camélie ne comprend pas immédiatement ce qui lui arrive. Elle soupçonne d’abord ses nouvelles habitudes sportives, imagine une tendinite passagère. Mais les douleurs deviennent plus précises. L’aine la tiraille après chaque course, un craquement apparaît lorsqu’elle monte les escaliers, et certaines nuits, la gêne est telle qu’elle en perd le sommeil. Lors d’un examen chez son généraliste, puis chez un rhumatologue, le diagnostic tombe : arthrose de la hanche. Une affection chronique, progressive, qui vient de s’installer sans prévenir.
Son histoire résonne avec celle de milliers d’hommes et de femmes autour de la cinquantaine. Car l’arthrose, notamment celle de la hanche appelée aussi coxarthrose ne prévient pas. Elle s’installe lentement, parfois dès la quarantaine, et touche aujourd’hui un nombre croissant de personnes encore actives. Selon la Ligue suisse contre le rhumatisme, plus d’un tiers des adultes de plus de 55 ans présenteraient des signes radiologiques d’arthrose, dont une grande proportion au niveau de la hanche.
Dans cet article, nous verrons comment reconnaître les premiers signes de l’arthrose de la hanche, comprendre son fonctionnement, ses causes, et surtout, les stratégies concrètes pour soulager les douleurs et préserver sa mobilité au quotidien.
Arthrose : comprendre la mécanique du vieillissement articulaire
L’arthrose est la forme la plus fréquente de rhumatisme chronique. Elle touche plus de 500 millions de personnes dans le monde et représente un véritable enjeu de santé publique, notamment dans les sociétés occidentales vieillissantes. Pourtant, malgré sa prévalence, cette maladie reste mal comprise, souvent banalisée ou confondue avec d’autres pathologies comme l’ostéoporose. Contrairement aux idées reçues, elle ne concerne pas uniquement les personnes âgées et peut débuter bien avant la retraite.
Sur le plan médical, l’arthrose correspond à une dégradation progressive du cartilage articulaire. Ce tissu conjonctif souple et résistant recouvre l’extrémité des os au niveau des articulations. Il permet un mouvement fluide et sans douleur. Avec le temps, ou sous l’effet de contraintes mécaniques répétées (surpoids, sports à impact, mauvaise posture), le cartilage s’effrite, se fissure, puis disparaît. Ce processus entraîne un frottement os contre os, responsable de douleurs, d’inflammations, et à terme, d’une perte de mobilité.
La hanche est particulièrement exposée à ce phénomène. Articulation portante par excellence, elle supporte l’ensemble du poids du corps. Chaque pas, chaque montée d’escalier, chaque changement de position sollicite cette zone. Lorsque l’équilibre biomécanique est perturbé par exemple par une inégalité de longueur de jambe, une musculature trop faible autour du bassin ou une dysplasie passée inaperçue l’usure s’accélère. On parle alors de coxarthrose, une forme fréquente et invalidante d’arthrose.
Mais la mécanique ne fait pas tout. De récentes études ont mis en lumière d’autres facteurs : le rôle de l’inflammation de bas grade, souvent liée à une alimentation déséquilibrée ou à une surcharge de tissus adipeux, l’impact des fluctuations hormonales chez la femme à la ménopause, ou encore le terrain génétique. L’arthrose serait donc un syndrome multifactoriel où se croisent biomécanique, génétique, métabolisme et mode de vie.
Heureusement, les connaissances progressent, et les solutions aussi. Car si l’on ne peut pas « guérir » l’arthrose, on peut freiner sa progression, réduire les douleurs et surtout maintenir une qualité de vie satisfaisante. Et cela commence par une compréhension plus fine de ce qui se joue dans notre articulation.
Comprendre l’arthrose de la hanche : une dégénérescence articulaire progressive
L’arthrose de la hanche, encore appelée coxarthrose, est une pathologie articulaire dégénérative fréquente, qui touche principalement les adultes de plus de 50 ans. Il s’agit d’une usure progressive du cartilage articulaire situé entre la tête fémorale et le cotyle (logement de la hanche). Lorsque ce cartilage s’altère, les surfaces osseuses commencent à frotter directement l’une contre l’autre, provoquant douleurs, raideurs et réduction de la mobilité. C’est cette altération qui caractérise l’arthrose, maladie chronique qui n’est pas liée uniquement au vieillissement, mais à un ensemble de facteurs biomécaniques, génétiques, inflammatoires et environnementaux.
La coxarthrose représente près de 25 % des cas d’arthrose symptomatique en France, selon les données de la Haute Autorité de Santé (HAS, 2013). Elle se manifeste le plus souvent de manière insidieuse, avec une douleur modérée localisée dans l’aine ou le haut de la cuisse, survenant principalement le matin ou après une période de repos. Ces douleurs régressent souvent avec le mouvement, mais tendent à revenir en fin de journée ou après un effort soutenu.
Le caractère inflammatoire est généralement modéré dans les premières phases, ce qui rend l’arthrose plus difficile à détecter. On parle parfois de raideur articulaire matinale n’excédant pas 30 minutes, différente de celle de la polyarthrite rhumatoïde, plus longue. Progressivement, les patients rapportent des difficultés croissantes à marcher sur de longues distances, à monter les escaliers, ou à se pencher pour enfiler leurs chaussettes. Dans certains cas, la douleur peut irradier vers le genou, trompant le diagnostic.
Plusieurs facteurs de risque sont identifiés : l’âge, le sexe féminin, le surpoids, les antécédents familiaux, une ancienne malformation de la hanche (dysplasie), ou encore certaines professions ou activités sportives impliquant des contraintes mécaniques répétées. À cela s’ajoutent des facteurs systémiques tels que les troubles métaboliques (diabète, syndrome métabolique), le tabagisme ou une alimentation pro-inflammatoire.
La progression de l’arthrose n’est pas linéaire : certains patients présentent des périodes de stabilité, tandis que d’autres connaissent une aggravation rapide avec apparition d’ostéophytes (excroissances osseuses), de pincements articulaires visibles à la radiographie, voire de déformation de la tête fémorale. Dans les formes avancées, une prothèse totale de hanche peut devenir nécessaire.
Comprendre les mécanismes de la coxarthrose, c’est donc permettre un diagnostic précoce, une meilleure adaptation du mode de vie et surtout, une prise en charge individualisée qui inclut l’activité physique adaptée, la nutrition, les gestes du quotidien, et parfois la complémentation ciblée.
Les premiers signes et l’évolution de l’arthrose de la hanche
L’arthrose de la hanche, ou coxarthrose, ne s’installe pas du jour au lendemain. Elle progresse lentement, souvent en silence, avant de devenir handicapante. De nombreuses personnes vivent ses premières manifestations sans les reconnaître immédiatement, les attribuant à un faux mouvement, une fatigue musculaire ou simplement à l’âge. Pourtant, ces signes précoces constituent des alertes importantes qui méritent d’être écoutées et comprises.
Chez beaucoup de patients, les premiers symptômes apparaissent sous forme de douleurs légères au niveau de l’aine, souvent confondues avec une tension musculaire ou une pubalgie. Ces douleurs sont généralement ressenties après une période d’inactivité prolongée, comme le matin au réveil ou après être resté longtemps assis. On parle alors de raideur matinale, typique de l’arthrose, qui disparaît au bout de quelques minutes de mobilisation.
Au fil du temps, la douleur peut s’intensifier et s’étendre vers la cuisse, les fessiers ou même le genou. Cette irradiation complique souvent le diagnostic, car le patient n’identifie pas toujours la hanche comme étant à l’origine du problème. Dans certains cas, la douleur devient chronique et s’accompagne d’une sensation de frottement ou de craquement dans l’articulation lors des mouvements. Ces signes reflètent l’usure du cartilage et la perte de la lubrification naturelle de l’articulation.
Un autre marqueur de la progression est la perte de mobilité articulaire. Monter des escaliers, se pencher pour enfiler ses chaussettes ou marcher sur de longues distances devient progressivement plus difficile. Dans les formes plus avancées, la personne peut même commencer à boiter ou modifier sa posture pour éviter la douleur. Ce phénomène de compensation peut, à son tour, générer d’autres douleurs, notamment dans le bas du dos ou les genoux.
Il est également fréquent d’observer une détérioration de la qualité de vie liée à la gêne fonctionnelle : réduction des activités sociales, limitation de l’activité physique, troubles du sommeil en raison de douleurs nocturnes. Ces impacts psychologiques et sociaux sont trop souvent sous-estimés, alors qu’ils contribuent à l’aggravation globale du tableau clinique.
Enfin, la progression de l’arthrose n’est pas toujours linéaire. Certains patients décrivent des phases de poussées inflammatoires, caractérisées par des douleurs plus intenses, parfois accompagnées d’un gonflement de la région de la hanche. Ces épisodes peuvent être déclenchés par un effort inhabituel, un traumatisme léger ou même sans cause identifiable.
Reconnaître ces signes permet d’agir tôt, d’adopter des stratégies de prise en charge adaptées et, surtout, de ralentir la progression de la maladie. Car si l’arthrose de la hanche ne se guérit pas, elle peut être stabilisée grâce à une combinaison de gestes quotidiens, d’activités physiques ciblées, de soutien nutritionnel, et de suivi médical rigoureux.
Pourquoi un diagnostic précoce change tout
Dans le cas de l’arthrose de la hanche, comme pour bien d’autres maladies chroniques, le temps joue un rôle central. Plus le diagnostic est posé tôt, plus les leviers de prévention et de stabilisation sont nombreux. Attendre que la douleur s’installe ou que la mobilité soit significativement altérée, c’est prendre le risque de réduire considérablement la qualité de vie, mais aussi les chances d’agir efficacement sans recourir à des solutions invasives comme la chirurgie.
Un diagnostic précoce permet d’identifier le stade exact de la dégénérescence articulaire. En effet, la coxarthrose (arthrose de la hanche) évolue en plusieurs phases : initialement silencieuse, elle progresse ensuite vers des douleurs mécaniques modérées, avant de devenir plus sévère et impactante. À chaque stade correspondent des approches différentes, qu’il s’agisse d’exercices physiques adaptés, d’ajustements nutritionnels, ou de compléments alimentaires ciblés pour soutenir le cartilage.
Le cas de Camélie illustre parfaitement ce constat. Après plusieurs mois de douleurs sourdes et de gêne au quotidien, elle a finalement consulté son médecin traitant. Celui-ci, suspectant une arthrose débutante, l’a orientée vers un rhumatologue. Grâce à une imagerie médicale (radiographie de la hanche), le diagnostic de coxarthrose a pu être posé. Cette confirmation a non seulement soulagé Camélie qui pouvait enfin mettre des mots sur ses douleurs, mais lui a aussi permis de démarrer une prise en charge concrète et proactive.
Le bilan médical joue ici un rôle pivot. Il permet non seulement de confirmer l’atteinte du cartilage articulaire, mais aussi d’exclure d’autres pathologies parfois similaires dans leur présentation clinique, comme une tendinopathie, une bursite trochantérienne ou une hernie discale. Cette différenciation diagnostique est essentielle pour éviter des erreurs de traitement ou des retards de prise en charge.
Par ailleurs, un diagnostic posé à un stade précoce ouvre la voie à une stratégie non médicamenteuse beaucoup plus efficace. Des séances de Physiothérapie / kinésithérapie ciblée peuvent être mises en place rapidement, tout comme des conseils de posture, d’aménagement du poste de travail ou de prévention des surcharges articulaires. Dans certains cas, des dispositifs d’orthèses ou des semelles peuvent aussi soulager la hanche en répartissant mieux les pressions lors de la marche.
Mais au-delà de l’aspect biomécanique, il y a aussi le facteur psychologique : nommer sa douleur, comprendre ce qui se passe dans son corps, pouvoir mettre en œuvre des solutions concrètes, redonne de la confiance au patient. L’errance diagnostique, au contraire, entretient l’inquiétude, la passivité, voire la résignation. Pour Camélie, le simple fait de savoir qu’il s’agissait bien d’une arthrose lui a permis de réorganiser ses activités, d’adopter une routine d’exercices adaptés et de revoir certaines habitudes alimentaires. Elle s’est sentie actrice de sa santé.
C’est pourquoi il est crucial de sensibiliser le grand public, mais aussi les professionnels de santé, à l’importance d’une détection précoce. Trop souvent, les douleurs articulaires à partir de 50 ans sont banalisées. Or, une simple consultation, quelques examens ciblés et une écoute attentive peuvent faire toute la différence dans la trajectoire de soin. L’arthrose n’est pas une fatalité : bien comprise, elle peut être freinée.
Les principales formes d’arthrose à connaître
Si l’arthrose de la hanche est au cœur de notre sujet, elle n’est malheureusement pas la seule à affecter la mobilité et la qualité de vie. L’arthrose, dans sa globalité, peut toucher n’importe quelle articulation. Certaines localisations sont cependant plus fréquentes, notamment chez les personnes de plus de 50 ans. Connaître ces formes permet non seulement de mieux comprendre les mécanismes de la maladie, mais aussi de détecter plus tôt les symptômes et d’adapter les stratégies de prévention ou de traitement.
1. La gonarthrose : l’arthrose du genou
La plus répandue avec celle de la hanche, la gonarthrose concerne des millions de personnes en Europe. Elle peut toucher le compartiment interne, externe ou fémoro-patellaire du genou. Très invalidante, elle provoque des douleurs en marchant, en montant ou descendant des escaliers, ou encore en se relevant d’une chaise. Le surpoids et les antécédents de traumatismes (entorses, opérations du ménisque) en sont des facteurs aggravants. Comme pour la hanche, la kinésithérapie et la gestion du poids sont des approches incontournables.
2. La cervicarthrose : l’arthrose des cervicales
Elle touche les vertèbres du cou et s’installe souvent progressivement, à la suite d’une mauvaise posture prolongée (bureau, smartphone, conduite). Elle peut provoquer des douleurs cervicales, des raideurs, voire des irradiations vers les bras ou des vertiges. Dans certains cas, une compression nerveuse peut apparaître (névralgies cervico-brachiales), justifiant une prise en charge médicale rigoureuse.
3. La lombarthrose : l’arthrose lombaire
Située dans le bas du dos, la lombarthrose est souvent associée à des douleurs diffuses et à une raideur matinale. Elle peut s’accompagner d’arthrose des facettes articulaires, provoquant une gêne à la station debout prolongée. Elle est particulièrement fréquente chez les personnes ayant porté des charges lourdes de manière répétée ou souffrant de surpoids chronique. Son diagnostic repose principalement sur l’imagerie (scanner ou IRM) et l’évaluation de la mobilité lombaire.
4. L’arthrose digitale : les doigts et les mains
Souvent négligée, elle peut pourtant être très handicapante au quotidien. Elle touche principalement les articulations interphalangiennes (notamment l’articulation entre les dernières phalanges), entraînant douleurs, raideurs et parfois déformations visibles (nodules d’Heberden ou de Bouchard). Les gestes fins, comme écrire, boutonner un vêtement ou ouvrir un bocal, deviennent alors difficiles. Elle est plus fréquente chez les femmes après la ménopause.
5. La coxarthrose : l’arthrose de la hanche
Déjà bien évoquée dans les sections précédentes, la coxarthrose est une forme particulièrement invalidante. Elle gêne la marche, empêche de croiser les jambes, et peut même rendre difficile le fait de s’asseoir ou de se relever. La localisation profonde de la hanche rend le diagnostic parfois tardif. D’où l’importance, encore une fois, de ne pas banaliser les douleurs persistantes dans la région de l’aine ou des fesses.
Toutes ces formes d’arthrose ont un point commun : elles sont dégénératives, progressives et souvent silencieuses dans les premiers temps. Mais elles ne doivent pas être considérées comme une fatalité liée à l’âge. Une approche globale, incluant l’activité physique, la nutrition, et dans certains cas la supplémentation, peut significativement freiner leur évolution. C’est d’autant plus vrai si plusieurs zones sont touchées simultanément un phénomène appelé polyarthrose, qui augmente le risque de perte d’autonomie.
Bouger avec l’arthrose : quelles activités physiques privilégier ?
L’une des premières idées reçues sur l’arthrose et notamment sur l’arthrose de hanche est qu’il faudrait « se ménager » en évitant tout mouvement. Or, c’est souvent l’inverse qui est vrai : une activité physique régulière, adaptée et progressive constitue l’un des meilleurs moyens de préserver la mobilité articulaire, de renforcer les muscles stabilisateurs et de réduire l’inflammation chronique. Le tout est de savoir quoi faire, à quel rythme et comment bien s’écouter.
Voici les activités les plus recommandées pour les personnes souffrant d’arthrose en particulier à la hanche selon les dernières recommandations médicales (Société Française de Rhumatologie, 2023) :
1. La natation et l’aquagym
L’eau permet de décharger le poids du corps tout en maintenant une résistance douce. La natation (idéalement en dos crawlé ou avec un pull-buoy pour éviter le battement de jambes) est excellente pour mobiliser les hanches en douceur. L’aquagym, de son côté, allie mouvements dynamiques et massage articulaire, limitant les impacts et facilitant la circulation sanguine.
2. Le vélo (de ville ou d’appartement)
Le pédalage favorise l’amplitude articulaire de la hanche sans choc. À faible résistance, le vélo peut devenir une habitude quotidienne bénéfique, surtout pour les personnes qui souhaitent rester actives malgré la douleur. Il est recommandé de privilégier un pédalier haut, avec la selle légèrement surélevée, pour réduire la flexion excessive des hanches.
3. La marche nordique
Contrairement à la marche classique, la marche nordique répartit l’effort sur l’ensemble du corps grâce aux bâtons. Elle engage le tronc, améliore la posture et permet une progression cardio modérée. Elle est particulièrement utile pour les personnes en début de prise en charge, avec des douleurs encore modérées et une envie de reprendre une activité régulière en plein air.
4. Le yoga doux et le stretching postural
En travaillant l’alignement du bassin, la souplesse des hanches et la respiration profonde, le yoga lorsqu’il est adapté à la pathologie aide à détendre les tensions musculaires souvent associées à la douleur. Il améliore aussi la proprioception, c’est-à-dire la conscience de ses mouvements, essentielle pour préserver l’équilibre et prévenir les chutes.
5. Le renforcement musculaire ciblé
Les exercices de renforcement sont essentiels, mais doivent être encadrés. Il s’agit de tonifier les muscles stabilisateurs de la hanche (notamment le moyen fessier, le psoas et les quadriceps) pour soulager l’articulation elle-même. Des séances courtes, deux à trois fois par semaine, suffisent souvent à améliorer la stabilité et la coordination, surtout si elles sont intégrées à une routine douce et progressive.
Dans tous les cas, l’objectif n’est pas la performance, mais la régularité. Mieux vaut pratiquer 20 minutes par jour d’un exercice accessible que d’attendre une grande séance hebdomadaire. Le maître mot reste l’écoute du corps : en cas de douleur aiguë, il convient d’adapter, ralentir ou suspendre l’activité, tout en maintenant une mobilisation minimale pour ne pas perdre en souplesse ni en tonus.
Enfin, pour les personnes qui peinent à s’y remettre seules, l’accompagnement par un kinésithérapeute, un coach sportif formé aux pathologies musculo-squelettiques ou un programme numérique adapté (applications de renforcement articulaire, vidéos guidées) peut faire une vraie différence dans l’adhésion à long terme.
L’alimentation au service des articulations : nutriments clés et bons réflexes
L’arthrose est un processus dégénératif complexe, mais plusieurs études récentes convergent : l’alimentation joue un rôle central dans la modulation de l’inflammation, le ralentissement de la dégradation articulaire et le maintien du capital fonctionnel. Sans remplacer les soins médicaux, une nutrition ciblée peut aider à freiner l’évolution des symptômes, à limiter les douleurs et à favoriser un terrain métabolique plus équilibré.
1. Miser sur les aliments anti-inflammatoires
Le premier levier nutritionnel passe par la lutte contre l’inflammation de bas grade. Certains aliments, lorsqu’ils sont consommés régulièrement, peuvent aider à réduire la production de cytokines pro-inflammatoires. On recommande notamment :
- Les poissons gras (sardine, maquereau, saumon sauvage) : riches en oméga-3 EPA et DHA, reconnus pour leur action anti-inflammatoire directe sur les articulations.
- Les épices comme le curcuma (avec poivre noir ou en jus), le gingembre et la cannelle : utilisées en cuisine ou en infusion, elles ont montré des effets intéressants sur les douleurs articulaires.
- Les légumes à feuilles vert foncé (épinards, kale, blette) : sources de polyphénols et de minéraux alcalinisants bénéfiques pour la santé osseuse et articulaire.
- Les huiles végétales de qualité (huile d’olive vierge, huile de caméline, huile de colza première pression à froid), riches en acides gras mono- et polyinsaturés protecteurs.
2. Favoriser le collagène et les cofacteurs de synthèse
Le collagène de type II est la protéine principale du cartilage. Avec l’âge, sa production diminue. Pour soutenir sa synthèse ou limiter sa dégradation, certains nutriments doivent être apportés en quantité suffisante :
- La glycine et la proline : présentes dans les bouillons d’os, les viandes longues cuissons ou la gélatine alimentaire.
- La vitamine C : cofacteur essentiel à la synthèse du collagène, présente dans les agrumes, le kiwi, le persil frais, les poivrons crus ou encore le cassis.
- Le cuivre, le zinc et le manganèse : oligo-éléments indispensables à la réparation du tissu conjonctif, à retrouver dans les fruits de mer, les graines de courge, les lentilles ou le chocolat noir à 85 %.
3. Réduire les aliments pro-inflammatoires ou déminéralisants
À l’inverse, certains produits sont à consommer avec modération en cas d’arthrose, car ils peuvent aggraver les processus inflammatoires ou favoriser l’acidification de l’organisme :
- Les sucres raffinés et les produits ultra-transformés (viennoiseries, plats préparés, snacks industriels) : souvent riches en additifs, en acides gras trans et en sucres à haut index glycémique.
- Les viandes rouges en excès, les charcuteries, les fromages très affinés : à limiter, sans pour autant les supprimer complètement.
- L’alcool : en particulier la bière, qui semble liée à une fréquence accrue de poussées arthrosiques selon certaines publications (Riddle et al., 2010).
4. Penser à l’hydratation
Un cartilage bien hydraté est un cartilage plus souple. Boire suffisamment d’eau idéalement 1,5 à 2 litres par jour, selon l’activité physique et la température reste une base souvent sous-estimée. On peut aussi alterner avec des tisanes anti-inflammatoires (ortie, reine-des-prés, curcuma) pour varier les plaisirs.
5. Intégrer la dimension globale
L’alimentation ne fait pas tout, mais elle conditionne le terrain. Associer ces principes à une activité physique adaptée, à un sommeil réparateur et à une bonne gestion du stress permet de maximiser les effets bénéfiques. Une assiette anti-inflammatoire, colorée, riche en végétaux et en bons gras peut faire bien plus qu’on ne le croit… surtout sur le long terme.
BNMove : un soutien complet pour vos articulations au quotidien
Dans le cadre d’une approche globale de l’arthrose, la complémentation peut offrir un vrai coup de pouce. C’est dans cet esprit que le produit BN Move a été développé. Pensé comme un complexe articulations complet, il s’adresse à toutes les personnes souffrant de douleurs articulaires chroniques ou débutantes, notamment au niveau de la hanche.
Contrairement à de nombreuses formules génériques, BN Move mise sur la synergie d’actifs rigoureusement sélectionnés, à des dosages scientifiquement validés. L’objectif ? Soutenir la mobilité, freiner l’usure du cartilage, mais aussi agir sur l’environnement inflammatoire global qui pèse sur l’articulation.
Une formule à spectre large pour agir à plusieurs niveaux
- UC-II® (collagène de type II non dénaturé) : breveté et cliniquement validé, il soutient la souplesse articulaire et aide à réduire l’inconfort lié à l’arthrose en agissant à très faible dose par tolérance orale.
- Vitamine C (acide ascorbique) : essentielle à la synthèse du collagène, elle contribue au maintien de la fonction normale des cartilages et à la protection contre le stress oxydatif.
- Citrate de manganèse & bisglycinate de cuivre : deux minéraux clés pour la formation normale des tissus conjonctifs, avec une excellente biodisponibilité.
- Vitamine D3 (cholécalciférol) : contribue au maintien d’une fonction musculaire normale et à l’absorption optimale du calcium, essentiel à la santé osseuse.
Un format pratique pour une cure longue durée
Chaque pot de BN Move contient 90 gélules soit une cure de 90 jours à raison de 1 gélule par jour. C’est précisément le format idéal pour envisager une stratégie de fond sur 3 mois, recommandée en cas d’arthrose installée. Grâce à sa bonne tolérance, BN Move s’intègre facilement à la routine du matin ou du soir, sans effets indésirables notables.
Plusieurs clients nous rapportent également avoir observé, après quelques semaines d’usage régulier, une diminution des raideurs matinales, une meilleure fluidité dans la marche et parfois même une réduction des prises d’antalgiques. Évidemment, chaque réponse est individuelle, mais les retours de terrain rejoignent largement les données cliniques disponibles sur les actifs utilisés.
Ce complément a été développé en collaboration avec des professionnels de santé et des experts de la mobilité articulaire, avec une attention toute particulière portée à la qualité des matières premières, à l’absence d’additifs controversés, et à la biodisponibilité maximale des actifs.
BN Move : à qui s’adresse-t-il ?
BN Move s’adresse très bien :
- Aux adultes dès 45 ans ressentant des gênes ou douleurs articulaires récurrentes (hanche, genou, lombaires, etc.)
- Aux personnes actives ou sportives qui sollicitent fortement leurs articulations
- Aux individus en période de post-traumatisme articulaire ou souhaitant anticiper une perte de mobilité liée à l’âge
Combiné à une activité physique douce, à une alimentation anti-inflammatoire et à une bonne hygiène de vie, BN Move peut réellement faire la différence dans la gestion de l’arthrose de hanche et autres localisations sensibles.
Découvrir BN Move et commencer votre cure maintenant.
FAQ – Arthrose de la hanche, mobilité et solutions naturelles
1. Quels sont les premiers signes d’une arthrose de hanche ?
Les premiers symptômes sont souvent discrets : raideur au réveil, douleur légère en marchant, ou sensation de gêne après une position assise prolongée. Ces signes sont souvent confondus avec de la fatigue musculaire ou de simples courbatures, mais ils peuvent indiquer une usure du cartilage.
2. L’arthrose est-elle irréversible ?
Oui, l’arthrose est une pathologie dégénérative : le cartilage usé ne se régénère pas spontanément. Mais avec une prise en charge adaptée (exercice physique, alimentation, compléments ciblés), il est tout à fait possible de ralentir l’évolution de la maladie et de préserver la mobilité pendant de longues années.
3. Quels sports sont recommandés en cas d’arthrose de hanche ?
Les activités douces comme la natation, le vélo, la marche nordique ou le yoga sont particulièrement adaptées. Elles permettent de mobiliser l’articulation sans l’agresser. Les sports à fort impact (course à pied, tennis, sports de contact) sont à éviter en cas de douleurs marquées.
4. Quelle alimentation peut soutenir mes articulations ?
Une alimentation anti-inflammatoire est recommandée : privilégiez les légumes frais, fruits rouges, poissons gras, huiles végétales de qualité (colza, cameline), et réduisez les produits transformés, sucrés ou trop riches en acides gras saturés. L’hydratation joue également un rôle clé.
5. BNMove peut-il soulager l’arthrose de hanche ?
Oui. Grâce à la synergie entre collagène type II, acide hyaluronique et vitamine C, BN Move contribue à soulager les douleurs, à améliorer la souplesse articulaire et à freiner la dégradation du cartilage. Il s’agit d’un complément global, pensé pour une prise en charge quotidienne de l’arthrose.
6. En combien de temps voit-on les effets de BNMove ?
Les premiers effets (réduction de la raideur, amélioration du confort) peuvent apparaître dès 3 à 4 semaines, mais une cure de 3 à 6 mois est conseillée pour des résultats durables. La régularité est essentielle...